gred

Vous pouvez téléchargez ici la note de cadrage initiale du projet

Axe 1 – L’Economie
Mesure 1.1 – Soutien à l’innovation
Mesure 1.2 – Appui aux actions collectives de développement du tissu économique


1- Nom du projet:    GRed


2- Origines du projet:

Il y a encore peu d'intérêt pour l'éco-conception dans le tissu économique de notre (grande) région: que ce soit côté entreprises ou côté écoles d'ingénieur.
On voit ça et là quelques manifestations très orientées vers la construction et vers le traitement des déchets… mais rien ou presque vers les industries traditionnelles de nos régions: mécanique, machines spéciales, travail des métaux, sous-traitance.
L'éco-conception est non seulement un enjeu qu'imposeront demain les DO (donneurs d'ordre), mais c'est un moyen de se différentier pour les entreprises qui sauront l'intégrer dans leur product mix.
L'idée, c'est donc de prendre un train d'avance et de profiter qu'on le fait en transfrontalier pour mettre en réseau à la fois l'enseignement supérieur et les entreprises.

De fait, l'ENSAM – grande école d'ingénieur en France – travaille sur le développement de modules d'éco-design dans la formation de ses futurs ingénieurs. si on sait relayer cette action de formation initiale vers les entreprise (formation continue et transfert), on a là le sujet d'un projet très structurant…
L'idée, c'est de l'enrichir transfrontalièrement


3-  Les objectifs du projet

Il s'agit, dans le cadre de l'axe 1du PO d'Interreg Iva GR:

•      de favoriser l'émergence d'une filière grand'régionale d'éco conception à 2 étages

L'enseignement supérieur (ES), avec des écoles d'ingénieurs intégrant cette qualification dans les cursus de leurs élèves ingénieurs. Ces écoles se constitueraient en centre de compétence en réseau sur la GR
Le relai vers les entreprises et PME industrielles

•      d'ouvrir des perspectives de développement innovant pour les PME industrielles (mécanique, métallurgie, équipementiers, machines spéciales) de la grande région en se qualifiant en éco conception, c'est-à-dire en  intégrant dans leur mix produit l'éco conception, un enjeu majeur de différentiation concurrentielle qu'exigeront les grands donneurs d'ordre dans un futur très proche

•      de contribuer à faire  rencontrer des PMI pas toujours familiarisées avec l'innovation  avec les centres de compétences et labos des écoles d'ingénieurs pour aborder des pistes de progrès nouvelles

•      de créer des réseaux très "concrets" sur la GR  avec les entreprises qui se  rencontreront lors des  manifestations du programme

•      de transférer vers les acteurs du soutien aux entreprises des outils pour détecter les potentiels d'innovation par l'éco conception  (outils de diagnostic, kit méthodologique)

4- Actions envisagées

     Etape 1: phase d'exploration / benchmarking sur l'éco conception en GR

=> 1a: recensement et analyse des initiatives existantes dans les écoles d'ingénieurs de la GR

=> 1b: recensement et  analyse des initiatives locales de  réseaux/clusters d'entreprises de la GR déjà existantes dans les différentes régions

Quelles sont – elles ? Sont-elles cohérentes? S'ignorent-elles ? Quels sont leurs résultats ? Echec / réussite ? Pourquoi ?

-  Plateforme collaborative de travail par les porteurs du projet
-  Prémisses de la définition d'une stratégie commune cohérentes entre le monde de l'enseignement supérieur et celui des entreprises

 
     Etape 2 : Phase de mise en place des réseaux entre ES et entreprises

Dans la perspective d'un réseau transrégional aux éléments complémentaires :

-  Définition d'une stratégie commune entre les régions de la GR

-  Réflexion sur le développement d'outils de cohérence des réseaux – outils et kits méthodologiques:

-  Travail sur la mise en réseau des éventuels  initiatives locales / groupes  existants et cohérents

-  Génération / création d'initiatives locales  pour la mise en réseau dans les régions où il n'y a pas d'existant

-  Extension de la plateforme collaborative

     Etape 3 :

- Développement des outils méthodologiques

- Organisation des rencontres transrégionales  sur l'éco conception pour mobiliser les acteurs
- Structuration de l'accompagnement des entreprises

- Mise en œuvre de l'accompagnement: par exemple, choix d'un panel de 2 ou 3 entreprises pilotes par région et prototypage de l'accompagnement, adaptation des outils méthodologiques
 
- Création lieu d'échange virtuel

     Etape 4:essaimage du projet / pérennisation

pour que le projet se pérennise, on travaille  2 axes de développement

- Essaimage du projet  vers d'autres régions GR ( si toutes ne participent pas au départ)

- Coordination avec les politiques régionales d'accompagnement

5- Quelques éléments de contexte

    + Par région (Wallonie, Luxembourg, Sarre, Rheinland Pfalz, Lorraine):

•      au moins une école d'ingénieur
•      au moins 1 acteur/réseau de l'accompagnement des entreprises
•      au moins un bureau d'études pour adapter les études avec les stratégies d'éco-conception en amont
•      quelques PME

     + Durée
Le projet pourrait s'étendre sur 3 ans

Contatc avec CRTE ( Centre Henri Tudor Luxembourg)

J'ai  (François Issler) été approché ce112 mai par Mélanie Guiton du CRTE du centre Henri Tudor par téléphone. (00352 425 991 620)

Au cours de la discussion, elle m'a  indiqué qu'il n'y avait pas d'école d'ingénieurs au Luxembourg, donc pas de partenaire potentiel pour la partie académique de notre projet.

On est convenu, éventuellement et sous couvert de Luxinnovation, de reprendre contact avec le CRTE

Le CRTE travaille essentiellement sur 3 sujets:

• cleaner production
• renewable energies, rational use of energy
• urban water cycle

Le CRTE monte actuellement une action collective et qualifie 5 entreprises luxembourgeoises pour les accompagner pour innover en éco conception.

Le CRTE a qualifié une entreprise de chimie, d'une entreprise de services, d'une entreprise de construction... mais pas d'entreprise de la mécanique.

La responsable de l'activité cleaner production/energy  est Mme Bianca Schmitt.

Pour l'heure, on s'en tient à notre choix initial de passage par Luxinnovation

Question à François

François, Est-il possible de placer ta note d'orientation afin de pouvoir l'alimenter ?

Compte-rendu reunion du vendredi 7 mai 2010 à Arlon

 

Points abordés :

Description des partenaires

INNOVATECH
Coaching et accompagnement dans l’innovation
Processus d’innovation technologique depuis la génération d’idées jusqu’au développement d’un prototype fonctionnel, pas de marketing, veille stratégique, groupe de créativité,  utilisation des centres de recherche, développement R&D, stratégie de propriété intellectuelle
Plan de communication
Financement régional et européen
15 personnes (2 personnes à la direction, un juriste, 2 pour la communication, ingénieur, licencier, master, …). On fixe un planning avec l’entreprise car l’action est gratuite. Action pour 23.000.000 € => engagement de 70 personnes dans les entreprises. La dimension des projets est variable actuel avec  Idelux

IMC
Cabinet de consultance, créé il  a 7 ans. A travaillé dans l’industrie avec un passage de 2 ans chez Alcatel. Vente et achat d’entreprises. Fil rouge du cabinet : croissance par l’innovation.
Activité pour PME : Accompagnement, aide, travail sur des projets nationaux, régionaux et européens, formation et enseignement. Pour être pertinent, il faut être pointu.
Travail en réseau et avec d’autres consultants. Création d’un réseau pour répondre aux questions des PME. Outils de détection d’innovation dans les entreprises
Positionnement du projet sur Interreg IVa, peu de projets, bcp de demande.

NEOCOACH
Premier réseau national de coaching de cadres, travail dans la sidérurgie, travail à sedan, Sollac, fortement impliqué dans le tissu local, impliqué dans les arts et métier de Metz (président de l’ENSAM avec 2 axes : formation et R&D)

ISEETECH : institut supérieur européen de l’entreprise et des techniques (écoles d’ingénieurs sur la Moselle, labo R&D de la Moselle). Association créée il  y a 4 ans pour créer un lien entre les universités et les entreprises. Comité projet : on passe en revue les projets industriels, président du comité projets (78 projets)
Bottom –up : on va des entreprises vers les universités
Entreprendre en Loraine nord : 120 chefs d’entreprises (vice président)
Préside une commission sur l’innovation
beaucoup de relais dans les entreprises, spécialisé dans le management comportemental

Le projet
Innover dans l’eco-conception (mécanique et matériaux) 4 types de formation : eco-conception. Cursus à l’ENSAM sur l’eco-conception

Projet de formation avec l' UIMM , syndicat professionnel (600 entreprises)
Il existe peu de choses, il n’y a pas de formation en éco conception
-    domaine académique
-    domaine formation continue
-    domaine pour les industriels

éco conception dans le domaine de la mécanique (Cétim : produit propre)
éléments de différentiation

donneur d’ordre : métallurgie, EDF Cattenom (centrale nucléaire électrique), automobile
il y a une série de norme sur l’éco-conception, il faut se qualifier sur l’éco-conception et conforme aux CDC du donneur d’ordre

il faut toute la filière : formation vers le coaching

RQ:

il existe actuellement un travail entre Luxinnovation et le centre Henri Tudor.Ils ont un cluster sur l’éco-conception
Ian Cresswell : consultant de Lux innovation ; il chapote tous les clusters luxembourgeois

Luxinnovation gère l’innovation. On part avec Luxinnovation qui décidera de la suite à apporter sur le territoire Luxembourgeois.

En Allemagne, Sarre et Rheinland Pfalz (Mayence, Coblence , Trèves, Saarbrücken)
Relation Franco-allemande : ISEETECH : Moselle département très riche : il faut aller voir vers Saarbrücken. Chez les allemands, on gère les partenaires via le politique.
Trouver une école de la région de Liège (cf ENSAM dans la région de Metz)

Formation
Transfert
Information auprès des entreprises

Monter une filière transrégionale : école d’ingénieur wallonne, française et allemande montent  un cursus sur la formation eco-conception

DRH de Arcelor : Henri Blafard : Arcelor : président de Arcelor
Contact universitaires en Belgique : ULg :
•    Jean-Pierre Jaspard
•    Serge Cescotto


Appel d’offre en septembre : fiche synthétique et avant projet pour septembre (GIP : groupement d’intérêt public)

Libramont : équipe technique de Libramont Madame Stéphanie Dupuis (061)/50.81.81
Interreg.libramont@skynet?be

Ministère de la région wallonne
Marie-Claire DANCOT
Durée : 3 ans

Salon à l’envers : salon des donneurs d’ordre

Actions

• Contact Luxembourg : Claude et François
• Contact Belgique : université, contacts de PME : Frederik
• Bureau d’étude Tec3i (bureau d’étude mécanique)
• Contacts avec l’Allemagne : Claude  et François

Script du projet
Étude française : Eco-Technifutur
Supprimer un certain nombre de choses
Aller voir les financeurs
Compétences : recueillir les compétences

Etapes à faire
Étape 1 : web blog  François
Etape 2 : les contacts (université et bureau d’études et PME) Fredérik et Pierre Manuel
Etape 3 : le draft (support pour aller voir les universitaires et ….) Laurent et Claude
Etape 4 : diffusion des études
Etapes 5 : justification et postulat (Frederik Cambier)

Pour info:

Produire propre en Loraine : programme de formation réalisé par le Cetim (exemple de formation : Comment maîtriser la propreté, la gestion de l’eau)

NORME ED - et Cetim.....

Ci-dessous une présentation - actuelle - d'une conférence du CETIM qui résume assez bien les enjeux de l' ED dans notre sujet

Conférence Cetim : L'éco-conception comme levier d'innovation pour les PME-PMI

L'éco-conception est un levier d'innovation et de performance économique pour les PME-PMI si ces dernières adoptent une démarche pragmatique tenant compte de leurs spécificités et de leurs moyens d'action pour améliorer la performance environnementale des produits.

Au travers de quelques retours d'expérience dans les industries mécaniques, l'objectif de notre présentation est de montrer qu'il est possible d'avoir une démarche pragmatique pour faire progresser les produits, en lien avec la première norme d'éco-conception élaborée pour la mécanique (la norme prNF E 01-005), dont le CETIM est à l'initiative.

La démarche propose une méthodologie qui prouve l'engagement de la PME dans une démarche d'éco-conception de ses produits ou sous-ensembles. Elle fournit des connaissances et des outils (algorithme, supports informatiques assurant la traçabilité des choix de conception, gestion du projet d'éco-conception…) et elle guide l'entreprise vers la recherche de voies de progrès pertinentes au regard des attentes du marché. Le langage utilisé est celui habituellement utilisé par les Bureaux d'étude. La démarche d'apprentissage mise en place permet de rendre l'entreprise autonome et assure ainsi l'intégration pérenne à son processus de conception.
La démarche peut se concrétiser par la remise d'un document permettant de communiquer avec ses clients et prospects sur la valorisation de la démarche éco-conception qui a été mise en œuvre.

Définition ?

Design et éco conception


Le Design et l’éco conception ont en commun d’être des démarches anticipatrices – ou pro actives- dont les effets bénéfiques sont d’autant plus probants que la démarche a été initiée en amont, dès la phase de conception du nouvel objet, produit, ou service.


Centrée sur les besoins de l’utilisateur, il réfléchit et pense l’objet ou service en fonction de la façon dont le client va se l’approprier. Cela passe par une analyse fonctionnelle et par l’étude de scenarii d’utilisation pour aboutir au meilleur compromis possible entre contraintes d’usages, techniques, ergonomiques, fonctionnelles, esthétiques et évidemment de coût de production.

L’écoconception est une méthodologie qui étudie les 5 phases du cycle de vie d’un objet produit ou service (approvisionnement en matière première - transformation - distribution - utilisation et fin de vie). Elle intègre donc les critères cités précédemment notamment lors de l’étude des phases de production et d’utilisation d’un produit.
En intégrant l’impact environnemental parmi les critères de conception, l’écoconception a pour finalité de déterminer les solutions les moins impactantes au niveau de la consommation de matière et d’énergie renouvelables ou non, de rejets dans l’eau, dans l’air, et dans les sols.

ECOTECH 2012

Le plan Ecotech 2012

Si l'industrie française est bien présente dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement, de la gestion des déchets ou du traitement des pollutions locales (air, bruit, sol), elle demeure plus en retrait sur les nouveaux champs de développement que sont l'efficacité énergétique du bâtiment, la biomasse et les biocarburants ou encore le recyclage et la valorisation énergétique des déchets.

Pour que ces domaines deviennent des spécialités d'excellence au même titre que l'aéronautique, le nucléaire ou le ferroviaire et pour définir une véritable stratégie d'ensemble pour le secteur, les ministres chargés de l'Écologie et de l'Industrie ont lancé le 2 décembre dernier le plan Ecotech 2012. Il s’articule autour de 7 priorités :

    * pérenniser la démarche et la dynamique enclenchée par le comité stratégique des éco-industries ;
    * connaître et structurer le secteur ;
    * soutenir et renforcer l'innovation ;
    * améliorer l'accès au financement pour les entreprises ;
    * améliorer la compétitivité des entreprises ;
    * inciter les entreprises à répondre à des appels d'offre de façon groupée ;

    * agir sur la formation.

_______________________________________________________________________________________

Extraits concernant l'Eco-conception et transparence sur la performance environnementale des produits de consommation...

Analyse stratégique de la filière

I. Description de la filière

L'éco-conception renvoie à la prise en compte dès la conception des produits et services de leurs
impacts environnementaux (utilisation de ressources, pollution, émission de GES) tout au long du
cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie. On
ne peut pas parler de filière éco-industrielle en référence à l'éco-conception mais plutôt d'une
transformation progressive des pratiques des entreprises. A terme tous les produits et services ont
vocation à être éco-conçus.
Deux facteurs principaux favorisent le développement de l'éco-conception : les règlementations qui
font peser sur les industriels le coût des externalités environnementales de leurs produits et la
prise en compte de plus en plus importante par les consommateurs de critères environnementaux
dans leurs achats. Ce dernier point constitue un levier particulièrement important. L'exemple de
l'affichage de la performance des appareils utilisateurs d'énergie (EUP) illustre l'effet de ce levier
sur les comportements des consommateurs. Ils sont aujourd'hui plus de 50% en Europe prêts à
assumer un surcoût pour des produits écologiques. Ce levier peut être favorisé par la mise en
place d'une transparence accrue sur les performances environnementales des produits et
services.
Les entreprises européennes ont déjà réalisé de gros efforts avec notamment la mise en
conformité environnementale de leurs sites industriels et l'amélioration de l'efficacité énergétique
de leurs procédés et de leurs produits. Concernant les GES, elles bénéficient en outre d'un
contexte particulièrement favorable, avec une électricité faiblement carbonée en Europe par
rapport aux pays émergents (80g de CO2 par KWh en France et 350g en moyenne pour UE-27
contre 800g en Chine et 950g en Inde).
Il est donc dans l'intérêt des entreprises européennes de favoriser les initiatives visant à la transparence environnementale des produits et services.

II. Ruptures attendues

Il existe de nombreuses initiatives pour promouvoir la transparence environnementale, soit liées à
des réglementations spécifiques (comme REACH, directive éco-conception…), soit volontaires
comme la publication des bilans carbones des entreprises, les écolabels ou l'étiquetage carbone.
Mais ces dernières sont encore très dispersées au risque d'une perte de visibilité auprès des
consommateurs. Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il est prévu que l'affichage de la
performance environnementales des produits soit rendu obligatoire dès 2011 pour certains
produits. Il a vocation à terme à être généralisé.

III. Opportunités pour la France

L'affichage de la performance environnementale pose plusieurs problèmes qui devront être résolus
pour rendre la mesure efficace. Tout d'abord la définition du périmètre et de la méthode pour la
réalisation des Analyses du Cycle de Vie dans chaque gamme de produits. Ensuite l'élaboration
d'un d'affichage qui soit à la fois lisible pour le consommateur et consensuel pour les industriels.
Enfin le développement des moyens pour contrôler l'affichage des produits et les performances
déclarées.